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Et vous, quels sont vos préjugés sur les préparateurs mentaux ?

NDLA : premier degré à proscrire !

Les premiers préparateurs mentaux ont ouvert de très belles portes, rendons à César ce qui appartient à César. Mais au milieu de tout ça, quand le « coaching » est devenu un peu plus à la mode, notamment dans le monde professionnel extra sportif, certaines personnes ont médiatisé la préparation mentale avec son lot de préjugés. Bienvenue dans ce monde, et si vous êtes préparateur mental, sortez votre plus belle dose de recul, avec une pointe d’humour !

Le businessman

Le beau parleur par excellence, une sorte de dieu tout puissant qui facture ses prestations une fortune. Son travail n’est pas très bon, mais il n’est jamais rattrapé par la rumeur et s’en sort toujours en « vendant du rêve ».

Tout est question de cohérence entre l’apport et le prix ! Il n’est pas question de juger les préparateurs mentaux qui facturent très cher leurs séances, mais aux yeux de certaines personnes, l’apport n’est pas toujours si important. D’où ce préjugé qui naît dans quelques discussions ici et là…

Le « respirateur »

Celui qui résume la préparation mentale à de la respiration. « Tout se passera bien, détendez-vous ». Véhicule malgré lui l’idée que tout peut se résoudre par la détente et la respiration et que personne ne sait respirer sur Terre à part les sophrologues et les pratiquants de Yoga.

Si si, nombreux sont ceux qui pensent cela, d’un côté comme de l’autre d’ailleurs. Alors, trouvons un juste équilibre et respectons-nous les uns les autres !

Le surdiplômé

Comme il est parfois assez mal vu de communiquer sur les athlètes suivis (si on admet une certaine confidentialité), certains affichent à la place (sur leurs sites Internet) une liste de formations et de diplômes qui pourraient presque faire office de phase d’induction en hypnose ! Il faut bien se vendre, mais n’existe-t-il pas d’autres moyens ?

Cela renvoie une fois de plus à la question fondamentale entre les connaissances et les compétences.

Le « perché »

Ce préparateur-là s’est probablement retrouvé 7 ans à manger quelques graines dans un pays totalement coupé du monde. Il aurait du mal à faire la différence entre travail objectif et opinions religieuses.

Bien que le terme de gourou soit plutôt positif à la base, le « perché » contribue à le noircir un peu plus chaque jour…

Le testeur

Quand on commence à lire des ouvrages sur la question, on se demande si les préparateurs mentaux ne passent pas leur temps à faire passer des tests aux sportifs ? Des tests sur tout, comme dans les magazines : motivation, personnalité, stress, sommeil, tout y passe… et ensuite ?

Les autres préparateurs mentaux ?

Un mélange de tout cela ? Entre non jugement et convictions personnelles, entre croyances et naïveté. Connaître les préjugés sur le métier permet parfois de prendre du recul, et de ne pas s’enfermer dans une méthodologie, une technique etc.

Et qui sait, peut-être qu’avec un peu d’autodérision cela peut aider les sportifs à nous voir différemment ?

En résumé

Prendre cet article au premier degré prouverait assurément un manque de prise de recul. Dans la même lignée que la chanson de Renaud intitulée « Les Bobos », la meilleure conclusion serait finalement de le citer. L’art de faire un petit saut en arrière après avoir un peu tapé sur tout le monde…

« Ma plume est un peu assassine
Pour ces gens que je n’aime pas trop
Par certains côtés, j’imagine
Que je fais aussi partie du lot »