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Comprendre le dialogue interne et les pensées négatives

S’il vous arrive d’avoir des pensées négatives ou de parler tout seul, rassurez-vous, c’est normal ! Alors, cette petite voix qui est la vôtre, bien intérieure, que vous dit-elle ? Le cerveau est ainsi fait, on peut parfois aller jusqu’à s’insulter gracieusement.

Vous l’avez compris, et le nom est assez évocateur, le dialogue interne nous livre sur un plateau quelques pensées plus ou moins agréables. Le pire bien sûr, pour un sportif, c’est de ruminer dans un dialogue négatif avec lui-même !

Les pensées négatives dans le sport

Parfois, certaines pensées négatives ne permettent pas d’être dans la zone optimale de fonctionnement.  Le dialogue interne va permettre d’amener ses pensées vers le positif. S’il notre cerveau est capable de converser avec le négatif, alors il doit pouvoir le faire dans l’autre sens, n’est-ce pas ?

Vous voulez des exemples histoire de bien vous plonger dans l’expérience ?

  • Je ne me sens pas bien
  • Je m’ennuie pendant cette course
  • Je me sens fatigué
  • Je n’ai pas assez récupéré
  • Etc.

La question est donc de savoir s’il existe des solutions, si on peut reprendre la main, le dessus. Bonne nouvelle, on le peut !

Les solutions pour contrer les pensées négatives

Les solutions, c’est facile à dire, mais voilà quelques clés déjà !

Envisager des solutions plutôt que d’être focalisé sur les problèmes : Exemple : plutôt que de se dire « je vais perdre », se dire « comment pourrais-je gagner dans ce cas ? ».

Rester au présent : « ça va le faire, je me suis bien préparé ». Cela permet de ne pas perdre d’énergie inutilement en tentant de se projeter dans le négatif.

• Le devoir et le pouvoir : remplacer les « j’aurais dû » par « j’aurais pu ». Cela permet de responsabiliser, tout en ouvrant les portes à la « capacité de ».

Éviter les extrêmes. Exemple : remplacer  « je n’arriverai jamais à passer cette barre à 5,5m » par « aujourd’hui, je n’y suis pas parvenu, demain est un autre jour … »

Pas de mauvaises contradictions. Arrêter les « oui mais » avec bon nombre d’excuses, écouter et entendre ce que l’autre propose pour nous aider.

Pratiquer l’affirmation positive : rester au présent et parler de soi (« je réussis mes qualif » plutôt que « je vais les massacrer »). Faire des phrases courtes, positives. Intégrer ses pensées à ses objectifs, son projet (utilisation possible d’autres outils, comme l’imagerie mentale par exemple).

Un exemple d’exercice

Si la thématique sera bientôt illustrée par d’autres articles pratiques, voici un exercice intéressant qui fait le lien avec le côté théorique.

Il porte plusieurs noms, appelons-le « l’exercice des temps » :

Écris les pensées que tu te souviens avoir eues avant, pendant ou après une compétition. Maintenant, classe-les. Appartiennent-elles au passé, présent ou futur ?

Exemple : « Je ne peux pas croire que je viens de faire cette erreur! » Cela relève évidemment du passé J

Vous remarquerez que, souvent, les émotions négatives comme la colère ou la nervosité sont liées à des pensées qui existent au passé ou dans le futur. On se projette du négatif, ou on se reproche quelque chose.

Les émotions positives (amour, joie, confiance …) quant à elles, sont souvent des pensées présentes. Déjà, avoir conscience de cela, ça ouvre quelques portes mentales !

En résumé

Tout être humain dialogue avec lui-même, bonne nouvelle si vous êtes dans cas-là. On insiste beaucoup, en préparation mentale, sur le fait de rester concentré sur le présent. Focaliser son attention sur une pensée datée dans le temps peut poser quelques problèmes si ce n’est pas le bon moment ! D’ailleurs, cette thématique est liée aux champs attentionnels, et donc à la concentration.

Dialoguez avec vous-même, mais faites-le bien ! Sinon vous risquez de saboter vos possibilités…